Dougga
Certaine centaine de km de Tunis, sur un terrain en dénivelé, et, par conséquent, n’est pas conçue selon le plan en damier habituel de l’architecture romain, Dougga de son nom ancestral Thugga, est absolument le site le plus monumental de la Tunisie et le mieux conservé du Maghreb. Ses ruines sont fixées, sur une colline, à 600 m de hauteur et s’étalent sur 25 ha, dans une zone fertile, du nord tunisien.
On y aperçoit une architecture raffinée et un urbanisme élaboré avec amphithéâtre, capitole, forum, thermes, mausolées, temples, foyers abondants et système d’évacuation d’eau. Tous ces vestiges renvoient une histoire qui porte les empreintes des civilisations numide, punique et romaine.
Thugga est d’abord une importante colonie Phénicienne. L’une des plus importantes villes du royaume de Massinissa . Après la chute de Carthage en 146 avant JC elle préféra l’alliance des Numides de Massinissa à celle du vainqueur romain. La cité berbère reste administrativement autonome pendant près d’un siècle. Mais en 46 avant J.C., elle est annexée à la nouvelle province romaine d’Afrique par César. La cité connut un rapide développement et participa à l’essor général de l’Afrique romaine des IIé et IIIè siècle.
Municipe sous la royauté de Septime Sévère, Thugga est élevée en colonie en 261. Prise par l’invasion Destructeur, la ville recouvra une grande prospérité sous la pouvoir Byzantine. Lorsque manifester la réussite arabe, réciproquement à beaucoup de cités en Tunisie, la ville ne sera pas isolée par ses habitants. Ce n’est que vers mille neuf cent soixante qu’ils furent relogés dans un village élevé par les autorités, appelé Nouvelle Dougga. Ils sont les enfants directs des anciens Thuggenses.
Le mausolée libyco-punique est le seul monument de ce type connu dans le monde ancien. Il fut fondé au origine du IIè, pour aider de sépulture au gouvernant numide, Afeban. Ce édifice s’élève à 21m de haut. Il est perpétuellement bien conservé, malgré l’agressivité du Diplomate d’Angleterre qui, en 1842, le dégrader en enlevant l’inscription bilingue qui l’ornait. Elle se trouve aujourd’hui au British Muséum. C’est cette inscription qui permis de comprendre la langue libyco-punique.
Pas moins de trois heures sont nécessaires pour bien visiter ce site.